Quel est l’impact de la «convention citoyenne pour le climat» sur le transport de marchandises ?

Vous devez maintenir votre activité, répondre aux attentes de vos clients ou encore desservir plusieurs zones géographiques ? Vous avez entendu le président de la République renouveler sa volonté de réduire le rejet de gaz à effets de serre et des particules fines suite au rassemblement de la COP26 à Glasgow en novembre 2021 ? Mais quel est l’impact réel sur le transport de marchandises et comment s’y préparer ?

Retour dans le passé, où tout commence avec la loi d’orientation des mobilités (LOM), pour laquelle le gouvernement a investi 13,4 milliards d’euros entre 2017 et 2022. L’un des objectifs de cette loi est de mettre un terme à la vente de véhicules à énergies fossiles carbonées d’ici 2040. C’est pour répondre à ces enjeux que des zones à faibles émissions ont commencé à émerger en France et que des investissements se poursuivent pour favoriser le déploiement de recharges électriques et de stations GNV et Bio-GNV sur l’ensemble du territoire national.

Engager la transition vers une mobilité plus propre

Désormais inscrit dans la loi, l’objectif est clair : – 37,5% d’émissions de CO2 d’ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.

Le transport est une des trois activités avec le logement et l’alimentation qui contribue le plus aux émissions de CO2 et représente ¼ des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. C’est même la première source pour la France. D’après un article de la-fabrique.fr, les véhicules lourds représentent 24% des émissions du transport routier et les véhicules utilitaires légers en représentent eux 20%. Alors, même si les paroles du gouvernement sont encourageantes, nous sommes encore loin des objectifs fixés.

 

Des zones à faibles émissions voient le jour en France

Afin d’inciter à limiter la circulation des véhicules les plus polluants, environ 15 collectivités se sont déjà engagées dans la création de ZFE. À terme, cela concernera toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Vous pouvez déjà retrouver le mapping et les mises en application des mesures prises. En Europe, pas moins de 230 ZFE sont déjà comptabilisées.

Le non-respect des règles émises par ces ZFE, matérialisé par le déplacement de poids-lourds non autorisé ou sans vignette, peut engendrer une amende allant jusqu’à 3750 euros. Mais dans la majorité des cas, le transporteur est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 euros. Cette pénalité peut être accompagnée également par l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière. Alors, comment faire pour éviter cela ?

Verdir sa flotte

Verdir sa flotte pour maintenir son activité est donc inévitable. Tout est une question de temps, mais une chose apparaît certaine : les mesures vont se durcir. Quelle énergie choisir alors ?

En faisant appel à des contrats de location longue durée flexibles, vous pouvez renouveler votre parc progressivement. Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ?
Admettons que vous ayez un parc de 10 véhicules et que vous deviez l’agrandir avec 5 véhicules supplémentaires. Vous pouvez commander soit 5 véhicules verts en totalité, soit en prendre une partie en énergie alternative et le reste au gasoil avec la possibilité de les remplacer par un véhicule vert dès que votre activité en sera contrainte (ZFE, volonté de vos clients etc..).

Nos experts peuvent aussi vous accompagner sur la sélection de l’énergie propre qui vous faudrait en considérant vos contraintes métiers et vos impératifs.

N’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous souhaitez échanger sur le sujet !

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